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MH370: UN BATEAU CHINOIS DÉTECTE UN SIGNAL DANS L'OCÉAN INDIEN

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Publié le 05 avril 2014 à 10h05 | Mis à jour à 13h31

 

MH370: un bateau chinois détecte un signal dans l'Océan indien

Le vol MH370 a disparu des radars avec 239... (PHOTO REUTERS)

Le vol MH370 a disparu des radars avec 239 personnes à son bord, le 8 mars.

PHOTO REUTERS

Vol MH370

International

Vol MH370

Disparu des radars dans la nuit du 7 au 8 mars avec 239 personnes à bord, le vol MH370 de Malaysia Airlines parti de Kuala Lumpur pour Pékin ne s'est jamais rendu dans la capitale chinoise. Ayant changé son plan de vol et mis le cap vers l'ouest, le Boeing 777, dont on n'a toujours aucune trace, se serait abîmé dans l'océan Indien, selon les autorités malaisiennes. »

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Agence France-Presse
PÉKIN

Un mois après la disparition du Boeing de Malaysia Airlines, un navire chinois a détecté samedi «un signal» dans le sud de l'Océan indien, mais on ignore encore s'il est lié ou non à l'appareil qui s'est volatilisé.

Le signal repéré avait une fréquence de 37,5 kHz par seconde, identique à celui qui serait transmis par les enregistreurs de vol, ou «boîtes noires», de l'appareil perdu, a précisé l'agence Chine Nouvelle.

Le détecteur de boîte noire, déployé par le navire de recherche chinois Haixun 01, a repéré le signal à environ 25 degrés de latitude sud et 101 degrés de longitude est, a précisé l'agence, soulignant qu'il fallait maintenant déterminer si ce signal était bien lié au Boeing 777 disparu.

Les autorités dans un premier temps restaient très prudentes.

 

«Les caractéristiques constatées correspondent à celles de la boîte noire de l'appareil», a déclaré l'ancien chef des armées australiennes Angus Houston, en charge de la coordination des recherches internationales impliquant huit pays.

«Un certain nombre d'objets blancs ont aussi été repérés à environ 90 kilomètres» du lieu où a été détecté le signal, a-t-il ajouté.

«Toutefois, à ce stade on ne peut pas confirmer qu'il y ait un lien entre les objets et les signaux repérés et l'avion disparu», a-t-il dit.

Le ministre australien de la Défense, David Johnston, appelait lui aussi à ne pas s'emballer.

«Ce ne serait pas la première fois que nous avons repéré quelque chose qui finalement s'est révélé décevant», a-t-il déclaré à la télévision australienne ABC, ajoutant qu'il attendait maintenant des détails.

Prudence et optimisme 

«Attendons d'avoir des éléments supplémentaires avant de corroborer» cette hypothèse, a affirmé de son côté Anish Patel, président de la société américaine Dukane Seacom ayant fabriqué le détecteur de boîte noire.

«Avant de décevoir une nouvelle fois les familles, je pense que nous devons confirmer» les données recueillies, a-t-il soutenu.

Les familles des 239 passagers dont 153 étaient chinois ont souvent, parfois avec violence, exprimé leur mécontentement auprès des autorités malaisiennes qu'elles ont jugées incompétentes et peu transparentes.

Cette nouvelle génère néanmoins une pointe d'optimisme, selon Charitha Pattiaratchi, océanographe de l'université d'Australie occidentale.

«La fréquence de 37.5 kHz est un bruit d'origine humaine. Il n'existe pas d'autres sons ayant cette fréquence», a-t-il assuré à l'AFP, en excluant la possibilité qu'il soit produit par des baleines ou une activité sismique.

Si le signal repéré était bel et bien lié à l'avion disparu, ce serait le premier vrai espoir non seulement de peut-être retrouver les débris de l'appareil, mais surtout d'éclaircir enfin le mystère de la disparition du vol MH370.

Car ces fameuses boîtes noires, qui de nos jours sont d'ailleurs orange avec des bandes blanches réfléchissantes pour les retrouver plus facilement, restent la plupart du temps le meilleur moyen d'expliquer les causes d'un accident d'avion.

L'une des ces boîtes enregistre en effet seconde par seconde les paramètres techniques du vol, tandis que l'autre enregistre les sons et conversations dans la cabine de pilotage.

Pour les rendre plus faciles à retrouver, elles sont équipées d'une balise qui se déclenche en cas d'immersion et émet un signal à ultrason toutes les secondes, sur une portée d'environ deux kilomètres.

Mais elles n'émettent ce signal que pendant une trentaine de jours après l'accident.

Or, le vol MH370 a disparu le samedi 8 mars, il y a exactement quatre semaines.

Les autorités malaisiennes estiment que, faute de les retrouver, le mystère de cette disparition ne sera jamais éclairci.

Selon des données fournies par satellite, on estime que l'appareil s'est abîmé dans l'Océan Indien au large de la côte ouest de l'Australie, ce qui signifierait qu'il a, pour une raison inconnue, changé complètement de route.

L'avion avait en effet quitté Kuala Lumpur pour se rendre à Pékin. Mais, alors qu'il était entre la Malaisie et le Vietnam, il aurait tout à coup mis le cap sur l'ouest, survolant la Malaisie péninsulaire, vers le détroit de Malacca.

Jusqu'à présent, aucun élement susceptible de confirmer l'endroit précis où le Boeing 777 se serait abîmé n'a été découvert.

Des images satellites ont repéré la semaine dernière des centaines d'objets flottants mais ceux qui ont été récupérés n'appartenaient pas à l'appareil.

Retrouver des débris et reconstituer leur dérive en fonction des courants permettrait de resserrer la zone des recherches, qui est pour le moment immense.

Outre les Chinois, des navires australiens et britanniques continuent à parcourir la zone jour et nuit, espérant trouver un indice.

L'avion comptait 239 personnes à bord, dont une majorité de Chinois. La Malaisie a annoncé officiellement le 25 mars qu'il avait «fini dans le sud de

l'océan Indien».

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05/04/2014
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