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Gardasil plus gros scandale du siècle

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Le Gardasil sera le plus grand scandale de tous les temps !




 

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 Dr Bernard Dalbergue auteur de "Omerta sur les labos pharmaceutiques" chez Flammarion.


BiographieMédecin hospitalier le temps de son internat, Bernard Dalbergue s’est vite laissé séduire par le confort des laboratoires pharmaceutiques. 
Moins de cris, de douleurs, de mort. 
Les costumes, les belles voitures, l’argent, les malversations coulent à flot. 
Jusqu’au moment où sa conscience semble s’être réveillée et qu’il a balancé toutes les manœuvres dans un livre.
Âgé de 55 ans, Bernard Dalbergue a passé plus de vingt ans comme employé modèle dans l’industrie pharmaceutique. 
Il vient de s’en faire licencier après la fusion de son laboratoire et du géant Merck. 
Au cœur du conflit, non pas une prise de conscience, mais une véritable gifle : le minimum d’éthique des laboratoires est bafoué, et les malversations sont devenues particulièrement dangereuses pour la santé publique. 
Le supervisiteur médical, entraîné à la manipulation des pontes des CHU, découvre que la corruption est au cœur du système, l’intérêt des malades sacrifié sur l’autel de la rentabilité.

 
Interview par la revue 
"Principes de Santé" d'avril 2014 n°66

 

 

Principes de Santé
Vous avez passé vingt ans dans les laboratoires comme médecin "supervisiteur" médical, chargé, entre autres, de séduire les pontes des CHU. Vous vous justifiez de révéler les pratiques de votre laboratoire par la dégradation des "pratiques douteuses" depuis ces dix dernières années. 
Qu’est-ce qui s’est dégradé à ce point ?
Dr Bernard Dalbergue
Les laboratoires ont tous été soumis aux mêmes problématiques, qui sont d’ordre financier : l’apparition des génériques, la fin des brevets, la difficulté de trouver de nouvelles molécules issues de la chimie pure. 
Certains événements ont été, a posteriori des balises historiques : l’affaire du Vioxx aux États-Unis et surtout Marcia Angell qui, après avoir dirigé le New England Journal of Medecine, a claqué la porte en dénonçant les manipulations de la recherche clinique et le contrôle 
de l’information médicale par l’industrie pharmaceutique. En clair, les manuscrits censés être objectifs, indépendants et faire autorité étaient directement rédigés par les industriels...
P.de S.
Ce n’était pas le cas avant ?
Dr B. D.
Si, mais la différence c’est qu’aujourd’hui il y a énormément plus d’enjeux industriels. 
Développer des molécules coûte beaucoup plus cher qu’il y a trente ans. 
Les réglementations dans les pays occidentaux se sont tellement durcies que les industriels développent leurs produits dans des pays émergents pour profiter de réglementations moins contraignantes.
P. de S.
Comment résumeriez-vous les grandes lignes des dérives ?
Dr B.D.
Pendant de longues décennies, l’industrie pharmaceutique a connu une liberté absolue marquée par des prouesses technologiques et le développement de médicaments innovants. 
En outre, il ne faut pas oublier la mortalité iatrogène, liée à la prise médicamenteuse. 
C’est ce facteur de mortalité qui a fait tomber l’automobile dans la répression la plus complète. 
C’est ce facteur qui fera tomber l’industrie pharmaceutique parce que 18.000 à 30.000 morts liés à la prise de médicaments en France et les quelque 200.000 décès reconnus par la Commission européenne, c’est très inquiétant.
P. de S.
Jusqu’où cette situation pourra-t-elle aller selon vous ?
Dr B. D.
J’espère que les patients vont se révolter à juste titre via des groupes de pression. 
On me rétorquera qu’il y a des milliers de médicaments dans le Vidal et que Prescrire n’en pointe qu’une soixantaine comme dangereux, mais, dans la pratique, un médecin n’utilise pas 1000 médicaments. 
Quand c’est un excellent docteur, il en utilise peut-être 300 maximum, et 60 médicaments à retirer sur le champ, sur 300, ce n’est pas glorieux. 
De plus, il ne faut pas se mentir : ce ne sont pas des études cliniques qui vont nous permettre de bien évaluer la balance bénéfice-risque et savoir si un médicament est dangereux. 
Pour estimer la dangerosité d’un médicament, il faut des millions de prescriptions. 
Ça se passe en médecine de ville, pendant des années et des années. 
Le cas du Motilium en est l’exemple typique. 
Commencent à émerger à présent des cas de mort subite mais il a fallu près de trois millions de prescriptions à travers de nombreux pays pour se rendre compte que cet anti-nauséeux pouvait être la cause d’arythmies fatales.
P.de S.
Donc, on est tous cobayes et pendant longtemps ?
Dr B. D.
Non, je ne le dirais pas comme ça. 
C’est plus une question de probabilité. 
Ce n’est pas parce que vous avez acheté une voiture que vous allez forcément mourir d’un accident de la route. 
On a tous une 1 chance sur 100.000 ou 200.000 de mourir en prenant la route. 
Le médicament, c’est la même chose.
P. de S.
On dit que peu d’antibiotiques sortent sur le marché parce qu’investir sur des traitements de courte durée c’est un suicide commercial pour les labos, vous confirmez ?
Dr B. D.
C’est tout à fait exact. 
Dans l’équation, il y a le prix du médicament mais aussi la durée du traitement et là, les maladies chroniques et de longue durée, type sida, Alzheimer sont tout à l’avantage des laboratoires, évidemment. 
Il est également plus avantageux financièrement pour un industriel de faire du "me too", qui est une fausse nouveauté, une vieille molécule rebadgée, relookée. 
L’idée est d’effectuer de légères modifications sur une molécule initiale pour aboutir à un faux nouveau médicament. 
Cela augmente la durée de protection du médicament avant qu’il ne tombe dans le domaine public.
P. de S.
En quoi les "pratiques douteuses" de votre époque ne sont pas moins douteuses que celles que vous dévoilez et condamnez ?
Dr B.D.
Aujourd’hui, il est tellement difficile de trouver une molécule, de la développer, de la mettre sur le marché, de la commercialiser, que tout le monde ferme les yeux, tout le monde trafique.
P. de S.
Comment ça ?
Dr B. D.
Prenez le Gardasil, il faut bien mesurer l’étendue du scandale : tout le monde savait au moment de l’obtention de l’autorisation américaine de mise sur le marché que ce vaccin n’apporterait strictement rien ! 
Diane Harper, qui était un leader d’opinion aux États-Unis, avait tiré très tôt la sonnette d’alarme en pointant du doigt la fumisterie et l’arnaque. 
Prenez l’exemple du Vioxx, anti-inflammatoire responsable de dizaines de milliers de morts par AVC et arrêt cardiaque, il y a eu corruption et dissimulation avec à la clé 30.000 morts. 
Mais Merck a sorti derrière le "me too" du Vioxx, qui s’appelle Arcoxia. 
Refusé outre-Atlantique, il a bizarrement obtenu son AMM en Europe. 
En ce moment, en France, des médecins prescrivent l’Arcoxia, qui est la même saleté que le Vioxx, et qui est remboursée.
 
 

 



P. de S.
Donc en clair, avant on découvrait les effets indésirables à force de prescriptions, et maintenant, on sait, avant même d’obtenir une AMM, que tel ou tel médicament est inutile voire dangereux...
Dr B. D.
Oui, c’est ça la différence. 
L’Arcoxia est en pharmacie, prescrit, remboursé, et il est extrêmement dangereux ! 
Le Gardasil ne sert à rien et on le paye une fortune !
Et tous les échelons décisionnaires le savent !
P. de S.
Et vous ne citez pas le coût humain avec les effets indésirables...
Dr B. D.
Quel que soit le vaccin, on peut trouver des cas de syndrome de Guillain-Barré, de paralysie des membres inférieurs, des scléroses en plaques induites, des encéphalites induites. 
Mais lorsqu’il s’agit de protéger des millions de personnes de la variole ou de la poliomyélite, on ne fait pas d’omelettes sans casser d’œufs. 
Mais là... 
Je prédis que le Gardasil sera le plus grand scandale médical de tous les temps  !
Parce qu’à un moment on va prouver par A + B que ce vaccin, pour prouesse technique et scientifique qu’il soit, n’a aucun effet sur le cancer du col de l’utérus et que les très nombreux cas d’effets indésirables qui détruisent des vies, voire tuent, ne sont là que pour le seul profit des laboratoires.
P. de S.
Vous qui êtes de l’intérieur, pourquoi on ne le retire pas le fameux Gardasil et consorts ?
Dr B. D.
Les intérêts financiers sont beaucoup trop importants pour que les médicaments soient retirés.
P. de S.
Comment ça se passe à l’intérieur d’un laboratoire ?
Dr B. D.
La pharmacovigilance n’est tout simplement pas remontée. 
Lorsque j’ai été lanceur d’alerte interne pour le problème de stylo injecteur contre l’hépatite C, je suis remonté jusqu’au numéro 3 de la compagnie pour lui signaler le problème de notre produit qui risquait de tuer par inefficacité et lui rappeler qu’un labo est tenu de faire remonter aux autorités de santé tout effet indésirable sur nos produits, la fameuse pharmacovigilance. 
Ça m’a valu mon licenciement pour résumer. 
Je n’avais jamais vu ça de ma vie : en interne, les industriels planquent toutes les données de la pharmacovigilance, au mépris de la santé, au mépris des lois, au mépris de l’éthique !
P. de S.
Et les patients dans tout ça ?
Dr B.D.
Je vais vous donner une image. En Chine, on exécute les 
opposants d’une balle dans la nuque. 
Les exécutions sont diffusées à la télé et, pire, on fait payer à la famille le prix de la balle utilisée. 
Pour moi, ces 18.000 à 30.000 morts par prise médicamenteuse, c’est la même chose : on fait payer aux malades le prix de la balle qui les tue !
P. de S.
Comment jugez-vous votre livre, finalement ?
Comme la première étape d’une lutte pour que soient retirés ces médicaments dont vous parlez ?
Dr B.D.
Le retrait, c’est déjà trop tard. 
Et encore, quand ils se font jeter par la porte, ils reviennent par la fenêtre, comme le Vioxx. 
Soyons ambitieux: il faut que les médicaments inutiles et dangereux n’arrivent pas sur le marché.
P.de S.
Comment ?
Dr B. D.
Par la transparence totale.
Aux États-Unis, depuis le crash du Vioxx, c’est la transparence absolue sur les liens d’intérêt entre l’industrie et les politiques qui prime. 
Sur le site de la FDA (l’ANSM américaine), est mise en ligne la liste des membres de la commission qui statue sur les nouveaux médicaments, leur CV, leur pedigree, les sommes qu’ils ont éventuellement touchées des industriels. 
Il y a en France, des hommes et des femmes politiques qui disent ouvertement qu’ils ne veulent pas de la transparence.
P.de S.
Pourtant nous avons déjà des lois qui existent pour plus de transparence...
DrB. D.
Avec les lois actuelles, autant tout le monde saura quel déjeuner à hauteur de 50 € ou quels livres un leader d’opinion aura reçu, autant le contrat de consultant ou –pire– le contrat commercial à hauteur de 100.000 € signé entre ce même leader d’opinion et un industriel restera dans l’ombre. 
Franchement, qui peut croire que c’est avec un déjeuner à 50€ qu’un leader d’opinion approuvera tel ou tel médicament ? 
Les industriels arrosent de fric les leaders d’opinion qui ferment les yeux sur tout, qui ne voient rien, qui n’ont plus aucun avis critique, simplement parce qu’ils ont touché, cumulé sur cinq ans, 200.000 ou 300.000 €, comment voulez-vous que la transparence existe. Malgré le Mediator, rien n’a changé en France. 
L’AFSSAPS, devenue ANSM avec les mêmes têtes, ça ne sert à rien. 
Et il faudra bien que cela change!
 
OJ.-B.Talmont et C.Parinaud
http://www.principes-de-sante.com/

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12/04/2014
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